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Thibaud, étudiant en archéologie

J’ai découvert le site de Châteaubleau parmi les nombreuses fouilles proposées sur le site du ministère de la Culture. Une fois sur le site, j’ai découvert l’association La Riobé qui en gérait la fouille.

« Je suis un cursus d’archéologie dans le but de découvrir un patrimoine et d’ensuite le faire connaître. L’association partage cette même visée. Y adhérer me permet donc de poursuivre cette ambition. »

La fouille permet de sortir de terre les différents indices du passé (poterie, faune, métal, monnaie et tous les restes de bâtiments).

Les relevés archéologiques permettent de conserver un visuel des vestiges mis au jour, d’obtenir le plan du site de fouille.

La post-fouille est le moment où l’on prend soin du mobilier en le nettoyant. C’est aussi à ce moment-là qu’il est inventorié précisément avant d’être confié aux spécialistes.

La valorisation du site et de son mobilier est importante pour le faire découvrir au plus grand nombre.

C’est avec une timidité très marquée que je suis d’abord arrivé sur le chantier la première fois.

« Je n’avais aucune expérience. Mais avec le temps, la pratique, les conseils de ses pairs, et probablement beaucoup de persévérance, on apprend à fouiller et à extraire des données plus vite et plus proprement »

J’ai réellement pris conscience de cette évolution lorsque l’on m’a proposé un rôle de Responsable de Secteur. À ce moment, on commence à ressentir sa part d’utilité dans cette œuvre commune. Très vite, on apprend à aider les nouveaux bénévoles, à mieux connaître le site et à s’intéresser à l’avancée de la recherche. On finit par s’investir plus dans le fonctionnement de l’association.

En faisant partie du Conseil d’Administration de l’association, on y découvre l’envers du décor, loin du terrain. Ce sont les questions de financements et d’études menées par des professionnels extérieurs au chantier. On découvre véritablement l’archéologie, non plus comme une discipline, mais bien comme un métier.

Au début des études universitaires, on entrevoit l’archéologie par le prisme des cours. Si le but de la licence n’est pas de former au terrain, il ne faut pas négliger son enseignement. Sur le terrain, la formation des bénévoles par des « habitués » favorise évidemment à se familiariser avec l’activité.

J’ai très rapidement voulu comprendre tout le processus, de l’extraction des données brutes au sens qui leur est donné. Tout commence par l’action mécanique et la mise au jour du patrimoine matériel. Celui-ci est ensuite nettoyé et conservé avant d’être étudié.

 

Si ce n’est pas au bénévole de tirer lui-même les conclusions des fouilles, au moins peut-il participer à la réflexion générale de l’identification du matériel, notamment au contact de professionnels qui viennent sur le terrain.

 

Les conditions sur le terrain ne sont pas toujours faciles. Je noterais, en particulier, les difficultés liées aux conditions météorologiques, avec les averses ou les fortes chaleurs. Je peux aussi évoquer les difficultés liées à la fatigue qui se fait d’autant plus présente que l’on reste sur le chantier plusieurs semaines.

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La Riobé

L'association La Riobé se fixe comme objectif de protéger et de valoriser le patrimoine archéologique que constitue Châteaubleau et ses environs.

Le témoignage de Thibaud :

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